Meilleurs vélos électriques 2025

Les meilleurs vélos électriques à l’essai

Si les prévisions se confirment, plus d’un million de vélos électriques seront vendus en France cette année. Ils représentent déjà le moyen de transport électrique le plus populaire du pays.

Depuis 2016, le magazine allemand FOCUS teste chaque année environ 80 modèles, évalués sur plus de 60 critères, en laboratoire et en conditions réelles. L’objectif : offrir une analyse fiable et complète de la qualité des vélos électriques proposés par les plus grands fabricants.

Pour la deuxième année consécutive, les résultats de cette étude sont publiés en partenariat avec Le Figaro. De quoi aider les consommateurs à faire un choix éclairé dans un marché en plein essor !

Ce qui est nouveau

Les tests en laboratoire sont réalisés par les experts de PTLabs, à Zeil am Main, en Allemagne. Aux côtés des passionnés de Velomotion, ils collectent et analysent des milliers de données tout au long de l’année, à l’aide d’un dispositif unique : le banc d’essai P1, spécialement conçu pour mesurer avec précision les performances des vélos électriques.

Afin de répondre plus efficacement à l’une des préoccupations des acheteurs de vélos électriques, l’autonomie, nous n’évaluons pas seulement des chiffres isolés.

Nous avons développé une norme d’autonomie combinée qui simule des conditions réelles d’utilisation, adaptée à chaque catégorie de vélo : plus de stop-and-go en ville, des montées raides en VTT, ou encore de longs trajets rapides avec un vélo de randonnée.

Cette approche aboutit souvent à une autonomie bien inférieure à celle annoncée par de nombreux fabricants. Mais elle reflète beaucoup mieux la réalité quotidienne et permet aux utilisateurs de planifier leurs trajets en toute confiance.

Les cyclistes qui fournissent un effort important pourront aller plus loin, mais cette norme offre surtout un repère fiable pour comparer les modèles. Par ailleurs, une seconde mesure, l’autonomie minimale, indique la distance possible en montée (pente de 6 %) avec le niveau d’assistance maximal.

L’importance des essais en conditions réelles

Les résultats obtenus en laboratoire sont systématiquement confirmés par des tests sur le terrain, tout aussi rigoureux. Cette double approche garantit une évaluation précise et réaliste des performances des vélos électriques.

Ce qui est testé en laboratoire

Voici un aperçu des principaux critères évalués sur chaque modèle et intégrés dans la note finale :

Résultats de l'étude

Puissance maximale

Un facteur déterminant pour franchir facilement les pentes en milieu urbain, en assurant une assistance constante et un effort réduit lors des montées.

Stabilité thermique

Toutes les roues disposent d’une puissance nominale continue standard de 250 W, ce qui signifie que la puissance maximale ne peut être maintenue que temporairement lors des montées. Pour évaluer cette performance, on mesure le pourcentage de puissance initiale qui subsiste après dix minutes de fonctionnement à pleine puissance.

Facteur d'assistance (facteur A)

Ce chiffre indique à quel point le moteur renforce la force du cycliste. Par exemple, un facteur 2 signifie que le vélo double la puissance humaine : si le cycliste fournit 100 W, le vélo ajoute 200 W, pour un total de 300 W transmis à la roue.

Les critères d’évaluation de l’autonomie

L’autonomie est un paramètre complexe, difficile à résumer de manière générale. C’est pourquoi elle est mesurée avec un « cycliste standard » sur le banc d’essai, selon deux valeurs principales :

  1. Une norme d’autonomie combinée, qui intègre plusieurs scénarios de conduite typiques (trajets interurbains avec montées et descentes, ville avec arrêts fréquents, etc.).
  2. Une estimation de l’autonomie minimale, calculée en assistance maximale lors d’une montée continue avec une pente de 6 %.

Les deux mesures sont réalisées avec une cadence de pédalage moyenne d’environ 60 tours par minute.

Consommation énergétique

L’autonomie ne fait pas tout. Une petite batterie offre une assistance de courte durée, tandis qu’une batterie plus grande, même si elle assure une assistance plus longue, pèse davantage et peut nuire à l’efficacité énergétique. C’est pourquoi la consommation s’exprime en wattheures par kilomètre (Wh/km).

Assistance et transition

Ce critère englobe deux points essentiels. D’une part, le cycliste doit pouvoir atteindre une vitesse proche de la limite autorisée avec une assistance maximale, tout en fournissant un effort minimal. D’autre part, la transition vers la coupure d’assistance doit se faire de manière naturelle, sans aucune sensation de rupture au-delà de 25 km/h.

Limite légale

Certains vélos profitent de la tolérance légale qui autorise l’assistance jusqu’à 27,5 km/h, soit 10 % au-dessus de la limite officielle de 25 km/h. Bien que cela puisse paraître avantageux, dépasser cette vitesse fait basculer le vélo dans la catégorie Speed Pedelec, soumise à une réglementation plus stricte. L’objectif est d’utiliser cette marge pour garantir une transition douce et progressive entre l’assistance électrique et son arrêt.

Comportement au démarrage

En situation de stop-and-go, le vélo doit répondre sans à-coups dès que le cycliste appuie sur la pédale. Le démarrage doit être immédiat et efficace, surtout en montée ou aux feux rouges.
Dans les tableaux récapitulatifs, les trois dernières mesures sont regroupées sous un critère unique intitulé « entraînement ».

Conduite sans assistance moteur

Quelle est la résistance générée par le système ? En d’autres termes, est-il facile de pédaler lorsque l’assistance est désactivée ? Certains composants, comme les moyeux à vitesses intégrées, absorbent une partie de l’énergie avant de la transmettre à la roue.
Il s’agit donc de mesurer combien de watts, sur 100 W produits par le cycliste, sont réellement transférés à la route.

Ce qui est testé en pratique

Tous les résultats obtenus en laboratoire sont systématiquement vérifiés lors de tests en conditions réelles, car les performances mesurées sur un banc d’essai ne correspondent pas toujours parfaitement à celles observées sur la route.

Des éléments comme le dosage des freins ou la facilité d’utilisation jouent également un rôle important.

L’évaluation pratique repose sur plusieurs critères, dont la pondération varie selon la catégorie du vélo testé :

  • Maniabilité
  • Tendance au flottement
  • Stabilité
  • Accélération sur terrain plat
  • Accélération en montée
  • Conduite sans assistance moteur
  • Démarrage en côte
  • Ergonomie au guidon
  • Ergonomie globale du vélo
  • Montage et démontage de la batterie
  • Fourche à ressort
  • Confort de l’assise
  • Aide à la poussée
  • Réglage de la hauteur de la selle
  • Réglage du guidon et de la potence
  • Ergonomie des poignées
  • Changement de vitesse : précision, facilité d’utilisation et gamme de vitesses
  • Freins : réactivité, précision, dosage et utilisation
  • Écran : contenu informatif, facilité d’utilisation et lisibilité

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